Cette édition de l’infolettre trimestrielle de WorldCare met en lumière les avantages des deuxièmes avis médicaux (DAM) en santé mentale, des faits importants au sujet des tumeurs cérébrales et les percées les plus récentes des établissements de recherche du WorldCare ConsortiumMD.
Les troubles de santé mentale sont plus courants que vous ne le pensez. En effet, une personne sur cinq vit avec une maladie mentale.
Il est avant tout essentiel d’obtenir le bon diagnostic, mais cela peut s’avérer difficile. Il existe près de 300 troubles mentaux reconnus, dont les symptômes se chevauchent souvent. La présence de comorbidités peut également rendre complexe l’établissement d’un diagnostic. De nombreuses personnes souffrent en effet de plus d’une pathologie, comme l’anxiété et la dépression, ou un trouble bipolaire et la schizophrénie.
Il est donc préférable de demander un DAM si votre diagnostic de santé mentale est incertain, si vous ne répondez pas à un plan de traitement prescrit ou si votre médecin n’est pas spécialisé dans le traitement de votre problème de santé.
Regroupant des hôpitaux d’enseignement et de recherche réputés à l’échelle mondiale, le WorldCare ConsortiumMD peut vous offrir un DAM en santé mentale en toute confidentialité. Leurs spécialistes examineront votre dossier et vous donneront leur avis sur le diagnostic initial. Ils vous conseilleront également sur les traitements, les thérapies et les essais cliniques les plus récents, fondés sur des données probantes. Un membre du personnel infirmier autorisé sera chargé de votre dossier et vous soutiendra tout au long du processus du DAM.
Les tumeurs cérébrales sont des masses formées de cellules étrangères qui ont grossi de manière incontrôlée. Qu’elles soient malignes ou bénignes, les tumeurs cérébrales peuvent détruire les tissus cérébraux sains au fur et à mesure qu’elles se développent1.
Il existe différents types de tumeurs cérébrales, selon le type de cellules impliquées1 :
1. Le glioblastome ou l’astrocytome qui se développe aux dépens des astrocytes, des cellules en forme d’étoile qui soutiennent les cellules nerveuses et leurs fonctions.
2. L’oligodendrogliome qui se développe aux dépens des oligodendrocytes, des cellules qui fabriquent la gaine de myéline grasse qui entoure les axones des cellules nerveuses.1, 2
3. L’épendymome qui prend naissance et se développe aux dépens des cellules épendymaires qui tapissent les zones du cerveau où circule le liquide céphalorachidien.
• Les médulloblastomes se développent dans le cervelet, la zone du cerveau impliquée dans la coordination et le mouvement des muscles. Il s’agit du cancer du cerveau le plus fréquent chez les enfants1, 2.
• Les méningiomes se développent dans les méninges, les couches de tissu qui recouvrent le cerveau.
Les causes de la plupart des tumeurs cérébrales chez l’adulte sont inconnues3.Les signes et les symptômes varient en fonction de l’emplacement de la tumeur et peuvent comprendre des maux de tête matinaux, des crises d’épilepsie, une perte d’appétit, des nausées et vomissements fréquents, des changements d’humeur ou de personnalité et des pertes d’équilibre3.
L’imagerie encéphalique détecte presque toujours une tumeur cérébrale si elle est présente4.Le traitement des tumeurs cérébrales peut inclure l’opération chirurgicale, la radiothérapie, la chimiothérapie et la thérapie ciblée. Les patients atteints de tumeurs asymptomatiques à croissance très lente peuvent être surveillés de près et n’être traités qu’en cas d’aggravation de leur état, ce qui permet de retarder les effets secondaires potentiels du traitement3.
1 American Cancer Society. What are Adult Brain and Spinal Cord Tumors? (Que sont les tumeurs du cerveau et de la moelle épinière chez les adultes?) Pour en savoir plus, consultez l’article : https://www.cancer.org/cancer/types/brain-spinal-cord-tumors-adults/about/what-are-brain-spinal-tumors.html
2 Mayo Clinic. Medulloblastoma (Médulloblastomes). Pour en savoir plus, consultez l’article : https://www.mayoclinic.org/diseases-conditions/medulloblastoma/cdc-20363524
3 National Cancer Institute. National Cancer Institute (Institut national du cancer des États-Unis). Adult Central Nervous System Tumors Treatment (PDQ®) – Patient Version (Traitement des tumeurs du système nerveux central chez les adultes (PDQ®) – version pour les patients). Pour en savoir plus, consultez l’article : https://www.cancer.gov/types/brain/patient/adult-brain-treatment-pdq
4 American Cancer Society. Tests for Brain and Spinal Cord Tumors in Adults (Examens médicaux pour les tumeurs du cerveau et de la moelle épinière chez les adultes.). Pour en savoir plus, consultez l’article : https://www.cancer.org/cancer/types/brain-spinal-cord-tumors-adults/detection-diagnosis-staging/how-diagnosed.html
Une nouvelle thérapie cellulaire CAR-T a permis de réduire considérablement les tumeurs en quelques jours chez les trois premiers patients atteints de glioblastome qui ont reçu le traitement, dans le cadre d’un essai clinique de phase 1 au Mass General Cancer Center, selon les résultats publiés récemment dans The New England Journal of Medicine. Cette nouvelle est réjouissante, car un glioblastome est une tumeur cérébrale agressive dont le pronostic est très sombre.
La thérapie CAR-T consiste à modifier en laboratoire les cellules immunitaires du patient, appelées cellules T, afin qu’elles contiennent des récepteurs qui s’attachent aux cellules cancéreuses. Une fois les cellules T réinjectées dans le corps du patient, elles se lient aux cellules cancéreuses et les attaquent.
La première génération de la thérapie CAR-T est déjà approuvée pour le traitement de cancers hématologiques, mais ne fonctionne pas bien dans le cas de tumeurs solides comme le glioblastome. Les tumeurs solides contiennent souvent un mélange de cellules cancéreuses, dont certaines peuvent continuer à échapper à la détection des cellules immunitaires.
Dans cette étude, les chercheurs ont mis au point une nouvelle thérapie CAR-T contenant un anticorps bispécifique qui se lie à une protéine sur les cellules cancéreuses du glioblastome et à une protéine sur les cellules T, forçant ainsi les cellules T à reconnaître le cancer et à l’attaquer.
Les trois patients ont montré des résultats remarquables dès le début du traitement, l’un d’entre eux n’ayant connu aucune progression du cancer pendant plus de six mois. Comme tous les patients ont éventuellement connu une rechute, les chercheurs travaillent sur des stratégies visant à prolonger les réponses immunitaires.
Des chercheurs du Sidney Kimmel Comprehensive Cancer Center – Jefferson Health ont découvert un nouveau mécanisme biologique qui pourrait représenter une cible thérapeutique intéressante pour le contrôle des métastases du cancer du sein.
Les vaisseaux lymphatiques sont des tubes minces qui recueillent le liquide lymphatique des tissus de l’organisme et le renvoient dans la circulation sanguine. Les vaisseaux sont reliés par des nœuds, des petites structures qui filtrent les substances du liquide. Lorsque le cancer se propage à partir d’une tumeur initiale, il se répand généralement d’abord par les vaisseaux lymphatiques et il peut être trouvé dans les nœuds lymphatiques drainant la tumeur. La progression du cancer peut également entraîner la formation de nouveaux vaisseaux lymphatiques.
Les chercheurs du centre Jefferson Health ont découvert qu’une protéine appelée décorine, présente dans le tissu conjonctif, limite la croissance de nouveaux vaisseaux lymphatiques. De plus, ils ont constaté que le traitement contenant de la décorine réduisait la croissance tumorale et bloquait les métastases dans des modèles murins et cellulaires du cancer du sein. Leurs conclusions ont récemment été publiées dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences.
Une nouvelle molécule mise au point par des chercheurs de l’UCLA Health a rétabli les fonctions cognitives et la mémoire chez des souris présentant des symptômes de la maladie d’Alzheimer.
Les oscillations gamma sont des rythmes à haute fréquence de signaux électriques dans le cerveau qui sont essentiels pour les capacités cognitives et la mémoire. Les personnes souffrant de troubles cognitifs légers et de la maladie d’Alzheimer ont des oscillations gamma plus faibles que les personnes n’en souffrant pas. Le composé expérimental, appelé DDL-920, agit en permettant aux neurones à décharge rapide de rétablir les oscillations gamma.
Les chercheurs ont constaté que des souris ayant des symptômes de la maladie d’Alzheimer et traitées avec le DDL-920 présentaient des fonctions cognitives et une mémoire similaires à celles de souris sans signes de la maladie.
Bien que le traitement ait donné de bons résultats chez les souris, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer si le médicament est sûr et efficace chez les êtres humains. Si cela s’avérait le cas, il pourrait également être utile pour traiter d’autres pathologies impliquant des oscillations gamma plus faibles, telles que la dépression, la schizophrénie et les troubles du spectre de l’autisme.
— Hassan S. Sharif, MD, FRCR
Directeur Médical et Directeur Général
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