Un DAM peut identifier et corriger un diagnostic erroné avant qu’il n’entraîne une intervention chirurgicale inutile, des complications, une perte de temps et des dépenses de santé.
Une étude1 menée par des chercheurs de l’Université Johns-Hopkins et du CRICO2 a montré que les erreurs de diagnostic représentaient une erreur médicale sur trois ayant causé un préjudice grave, et 64 % de ces erreurs ont entraîné la mort ou une invalidité permanente.
Les chercheurs ont identifié trois catégories d’erreurs de diagnostic qui constituaient la majorité des plaintes et des compensations pour erreur de diagnostic, et les principaux problèmes de santé dans chaque catégorie, qui représentaient environ 50 % des dommages graves :
• Vasculaire : accident vasculaire cérébral, thromboembolie veineuse et artérielle, crise cardiaque, anévrisme et dissection de l’aorte
• Infections : septicémie, pneumonie, méningite/encéphalite et abcès spinal
• Cancer : cancer du poumon, colorectal, du sein et de la prostate, et mélanome
L’obtention d’un deuxième avis médical réduit considérablement le risque d’erreur de diagnostic. Le service de deuxième avis médical de WorldCare fournit des conseils précieux et un soutien empathique lorsque vous en avez le plus besoin. Les équipes de spécialistes du WorldCare Consortium® examineront attentivement votre dossier et vous fourniront, à vous et à votre médecin, un avis de diagnostic fondé sur des preuves et des recommandations afin d’étayer les décisions relatives au plan de traitement.
Le cancer du poumon est la principale cause de décès liés au cancer, et l’on estime que 236 740 personnes aux États-Unis recevront un diagnostic de la maladie en 2022, selon l’American Cancer Society. La sensibilisation et la détection précoce sont essentielles pour obtenir les meilleurs résultats.
Testez vos connaissances sur le cancer du poumon en répondant à ces questions.
1. Qui est le plus à risque de développer un cancer du poumon?
R. Les personnes âgées sont les plus à risque, car la plupart des cas surviennent chez des personnes de plus de 65 ans. L’âge moyen du diagnostic est de 70 ans, avec peu de cas diagnostiqués avant 45 ans.
2. Comment peut-on éviter le cancer du poumon?
R. Si vous fumez, arrêter de fumer est l’un des meilleurs moyens d’éviter le cancer du poumon. Les patients qui sont prêts à cesser de fumer devraient discuter avec leur médecin des ressources disponibles pour les aider.
3. Quels sont les symptômes du cancer du poumon?
R. Les personnes atteintes d’un cancer du poumon peuvent présenter un large éventail de symptômes ou ne présenter aucun symptôme. Les symptômes les plus courants incluent :
• Toux persistante
• Tousser du sang ou des mucosités
• Douleur thoracique
• Essoufflement
• Fatigue
• Perte de poids inexpliquée
4. Le cancer du poumon est-il plus fréquent chez les hommes ou les femmes?
R. Bien que le cancer du poumon soit plus fréquent chez les hommes, l’écart entre les sexes se réduit. En fait, le cancer du poumon tue plus de femmes que tout autre cancer, plus que les cancers du sein, de l’ovaire et du col de l’utérus réunis.
5. Les non-fumeurs peuvent-ils développer un cancer du poumon?
R. Oui, le cancer du poumon chez les non-fumeurs est la septième cause de décès lié au cancer aux États-Unis.
6. Qui devrait effectuer un dépistage du cancer du poumon?
R. L’USPSTF recommande un dépistage annuel du cancer du poumon par tomodensitométrie à faible dose (LDCT) chez les adultes âgés de 50 à 80 ans qui ont fumé plus de 20 paquets par an ET fument encore ou ont arrêté de fumer au cours des 15 dernières années. Le dépistage doit être interrompu si une personne n’a pas fumé depuis 15 ans ou développe un problème de santé qui limite considérablement l’espérance de vie ou la capacité ou la volonté de subir une chirurgie pulmonaire curative.
7. Quels sont les différents types de dépistage du cancer du poumon?
R. Il existe un test approuvé pour le dépistage du cancer du poumon : la tomodensitométrie (TDM) à faible dose, qui fournit une image détaillée des poumons et n’utilise qu’environ un tiers de la dose de rayonnement d’une tomodensitométrie à dose complète.
8. Quels sont les différents stades du cancer du poumon?
R. Stade I : lorsque le cancer est limité à l’endroit du poumon où il est apparu
Stade II/III (sic) : lorsque le cancer se développe et se propage aux ganglions lymphatiques ou à d’autres structures de la poitrine
Stade IV : lorsque la tumeur s’est propagée à d’autres endroits du corps, comme le cerveau, les os ou le foie
9. Comment traite-t-on le cancer du poumon?
R. Selon le stade du cancer du poumon, sa localisation dans le corps et l’état de santé du patient, le déroulement du traitement peut différer. Les options peuvent inclure la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, les thérapies ciblées et/ou l’immunothérapie.
10. Quels sont les avantages d’être traité par une équipe multidisciplinaire?
R. Une contribution multidisciplinaire sur la meilleure façon de traiter et de soigner un patient atteint d’un cancer du poumon est essentielle pour s’assurer que les intervenants diagnostiquent, traitent et accompagnent les patients aussi efficacement que possible.
Vous pouvez lire des réponses plus détaillées de médecins membres du consortium travaillant au Massachusetts General Hospital ici.
Sources : Massachusetts General Hospital et American Lung Association
Selon une étude récente menée par des chercheurs du Boston Children’s Hospital, les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ont acquis plus de mutations neuronales que les personnes sans maladie d’Alzheimer, et ces modifications supplémentaires ont désactivé les gènes essentiels au bon fonctionnement du cerveau.
Les chercheurs ont analysé les données de séquençage du génome entier des neurones du cortex préfrontal et des zones cérébrales de l’hippocampe de personnes atteintes ou non de la maladie d’Alzheimer. Ils ont trouvé plus de mutations et de schémas de mutation anormale provoqués par les espèces réactives de l’oxygène (ERO), des radicaux libres qui peuvent oxyder et endommager l’ADN, dans les neurones des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.
Cette découverte peut être liée aux connaissances antérieures sur les processus de la maladie d’Alzheimer, tels que l’accumulation de protéines bêta-amyloïde et tau, qui peuvent à la fois encourager la production d’ERO, et l’activation anormale des cellules immunitaires dans le cerveau, appelées microglies, qui attaquent les connexions entre neurones et causent des dommages oxydants à l’ADN.
L’étude a été publiée dans Nature. Vous pourriez être tenté de penser que les antioxydants pourraient être une stratégie de traitement potentielle. Cependant, les scientifiques devront poursuivre leurs recherches pour répondre aux questions clés sur les mécanismes sous-jacents qui provoquent l’oxydation du génome, l’inflammation et les réponses immunitaires suractivées dans le cerveau.
L’hypertension pulmonaire est un type rare d’hypertension artérielle qui touche les artères des poumons et du cœur. Elle survient quatre fois plus souvent chez les femmes que chez les hommes. Comme il n’existe pas de remède et que cette hypertension peut être fatale, de nombreux patients souffrant d’hypertension pulmonaire ont éventuellement besoin d’une greffe pulmonaire.
Des chercheurs d’UCLA Health ont recherché le gène jouant un rôle dans le développement de l’hypertension pulmonaire en faisant taire des gènes chez la souris, un par un, sur le chromosome Y. (Les hommes ont un chromosome X et un chromosome Y; les femmes ont deux chromosomes X). Les scientifiques ont identifié le gène Uty responsable de l’arrêt d’une voie inflammatoire associée à l’hypertension pulmonaire.
Ensuite, les chercheurs ont modélisé l’hypertension pulmonaire chez des rates et les ont traitées avec un médicament expérimental, l’AMG-487. Il a empêché avec succès le développement de l’hypertension pulmonaire en bloquant l’inflammation. Les chercheurs prévoient maintenant d’étudier le médicament dans des essais cliniques humains.
L’étude a été publiée dans l’American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine.